La Démocratie participative :
Qu’en est-il en matière de Participation dans la Démocratie ?
A notre connaissance, elle est apparue au grand jour en réponse aux « évènements de 1968 ».
« Qui vous savez » ,comme on dit, l’ayant ressorti à cette occasion. Depuis, elle a fait son chemin et en 2011, elle a été reprise au niveau du Département du Tarn par le vote, à l’unanimité, par le Conseil Général, de la « charte de la participation ».
Pourquoi la Démocratie participative devrait-elle s’imposer ?
– la Démocratie représentative montre à l’évidence des tares que chacun peut
constater. La liste en est longue....
Comment la démocratie participative pourrait-elle s’imposer ?
Il s’agit de l’application de l’article 11 de la constitution : une fois recueilli l’accord de 10 % des électeurs inscrits, appuyés par 20 % des députés et sénateurs, toute question, importante, doit être soumise à ce que l’on peut qualifier de « référendum d’initiative populaire » Le vote de celui-ci apportera des changements radicaux .On sortira du passage obligé par un parti lorsqu'on cherche à faire valoir des solutions nouvelles. Ce sera véritablement des « actions citoyennes », qui cadreront le travail des « décideurs ».L’inconvénient des référendums actuels où souvent le vote est exprimé par rapport à celui qui le présente, et non à la question soumise, n’existera pas .
Vue l’urgence de les prendre, il apparaît que le jeu habituel de la Démocratie représentative doit être dépassé : avant que les partis reprennent dans leurs programmes les dites mesures, se fassent élire, et les appliquent effectivement ( « les promesses n’engagent que ceux qui les croient »), il sera trop tard ! C’est par la démocratie effective (démos= le peuple : cratie= le pouvoir), qualifiée par certains de « participative », que l’on peut imposer les mesures. D’ores et déjà l’article 11 de la Constitution le permet. La SEPRA lance ainsi un appel à la création d’un comité chargé de recueillir les signatures de 10 % des inscrit(e)s et de 20 % des député(e)s et sénateurs/trices pour soumettre à référendum un plan cohérent
(inspiré par exemple du scénario négawatt et financièrement précis, élaboré par des gens compétents de la société civile. Il s’en trouve parmi les organisations environnementales !