La réunion publique du 9 septembre en a été la deuxième: "exposé participatif sur l'hydrogène" (ci joint l'annonce). Elle a été enregistrée, et peut être visionnée sur "you tube " en utilisant le lien : https://youtu.be/JEVrfVDueTs .Le son n'est pas fameux, les micros prêtés par la mairie s'étant révélés hors service.La fin de la réunion ( intervention de Mr Garrigues, ancien chargé de recherches au CNRS, en chimie, très au fait des énergies nouvelles) a été malencontreusement coupée (défaut électrique). Elle est donc donnée ici sur le site.Il a ainsi indiqué que : 1) une voiture à hydrogène de Toyota dépasse les 1000 km d'autonomie, 2) ~10 000 voitures à hydrogène ont été immatriculées en 2020 dont plus de la moitié en Corée du sud, 3) la région Occitanie mettra en service un train bi-mode électrique/hydrogène en 2025 sur la ligne Toulouse- Montréjeau-Luchon et s'emploie à réaliser le projet de Corridor H2 avec 7 stations services (une à St Sulpice) [Le plan hydrogène devait être présenté par un conseiller régional du Tarn, retenu par ailleurs; mais il est indiqué sur le site], 4) l'avion à hydrogène est prévu pour 200 passagers, avec une autonomie de 3700 km , 5) les nouvelles voitures, et bus, électro-solaires et les nouvelles batteries sodium ion déjà produites en Chine favoriseront la diffusion de la voiture électrique.
Pour distinguer l'origine de l'Hydrogène, on utilise des couleurs différentes:
- "Gris" lorsqu'il est produit avec production de CO2 ( "vaporeformage" soit 95 % de la production actuelle.
- "Vert" en utilisant l'électricité des énergies renouvelables pour décomposer l'eau;
- "Jaune" lorsque l'électricité provient des centrales nucléaires.
bleu : lorsque le CO2 de l'hydrogène gris est capté. La SEPRA s'est adressée au chef de cabinet du ministre de Rugy pour proposer le bleuissement ( plus de CO2) de l'hydrogène gris. En savoir plus : seconde partie de la LRAR de début décembre 2018. "
En déplacement à Paris, la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, a présenté le 22 mai son plan régional pour développer l'hydrogène vert sur son territoire. Doté de 150 millions d'euros pour la période 2019-2030, ses mesures sont principalement tournées vers l'accompagnement et l'incitation à investir, dont l'élue espère qu'elles généreront un milliard d'euros d'investissement.
Prix des carburants : Réduisons notre facture et celle de l'environnement avec les transports en commun, le velo, le covoiturage ou l'auto-partage dans l'agglomération.
La SEPRA fait sienne la position de sept associations Toulousaines.
Elle fait remarquer que la fiscalité verte est une nécessité pour lutter notament contre l'effet de serre en tenant compte du coût global effectif mais en respectnt deux conditions :
1- 1 - Qu'elle soit appliquée en toute transparence et quelle ne soit pas un leurre pour "boucher des trous" (lire l'article du Canard enchaîné, du 8 novembre: "Le hold-up de l'Etat sur la fiscalité "verte") !
2- Qu'elle soit équitablement répartie - pas majoritairement par des taxes mais plutôt par l'impôt direct progressif (cf. : "ministère de la transition énergétique et solidaire").
Mr Lucien Pons, "citoyen ordinaire" mais très bien informé , probablement par la CGT, a sorti sur son blog un article très édifiant à propos de la privatisation prochaine des barrages hydroélectriques.
Ceux-ci réalisent une forme stratégique de stockage de l'électricié qui est libérée à volonté lors des pointes de consommation.
A noter qu'il en est de même avec l'Hydrogène (cf. notre contribution à la PPE).Lors des journées Hydrogène les 26 et 27 septembre à Toulouse, nous avons appris que son stockage en grande quantité dans des mines de sel est étudié ( à Manosque; a priori c'est possible aussi à Lacq ?).
A l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, la question des énergies nouvelles et non polluantes est posée avec acuité
« ardente obligation » pour l’Etat (ratification de la COP 21)
LA REVOLUTION ! … PAR L’HYDROGENE ?
"Quoiqu’il en soit il est essentiel de noter que l’utilisation de l’hydrogène peut être réalisée, en passant outre le blocage/freinage des lobbies en place et la vision à court terme des "politiques" Michel Mulliez
A l’échelle locale, la SEPRA a indiqué au moins trois possibilités :